La route des Canons en Périgord
Cela en surprendra peut-être plus d’un, mais dans ce coin du Périgord, nous sommes au pays du fer. De 1691 à 1830, entre Auvézère et Vézère, on a coulé dans les forges d’Ans et de Plazac des milliers de canons pour la marine royale.
Trois copies du XVIIIe, offertes par Dominique Ballif-Festugière, descendant des maîtres de forge, en témoignent aujourd’hui sur la route des canons qui traverse dix communes :
- La Boissière d’Ans : où ils étaient fabriqués,
- Brouchaud : où ils subissaient des essais,
- Peyzac-le-Moustier : où ils étaient embarqués en direction de l’arsenal de Rochefort.
En empruntant cet itinéraire, on retrouve les traces de cet « âge d’or » métallurgique comme à Limeyrat, dont les forêts de chênes et charmes donnaient un excellent charbon de bois ; ou encore à Bars qui pratiquait en forêt la « forge itinérante ».
On y croise aussi Jacquou le Croquant et Lina, les héros d’Eugène Le Roy : en traversant la forêt « Barade », ou à Fossemagne, où le couple se maria.
Quelques arrêts ou curiosités sur la route des canons
La Peira Levada de Limeyrat, une pierre couchée du Ve millénaire avant J.-C., et sa « borie » (cabane de pierres);
La maison de Suzanne Lacore à Ajat, première femme secrétaire d’Etat (sous Léon Blum)
L’incontournable musée de l’harmonium à Bars, Ajat, etc.
En partenariat avec l'association de la route des canons